On produit 9,2 kilos de melons chaque seconde en France, ce qui correspond à une production de 290 000 de tonnes de melons par an. La France est le 3ème producteur européen de melons, essentiellement avec le melon charentais.
La production de melons en France
Quelle est la production de melons en France ?
La France en produit environ 300 000 tonnes (13e rang mondial, 3ème rang européen, rendement moyen 192 q/ha), mais n'est pas autosuffisante.
La France importe 90 000 tonnes de melon par an principalement en provenance d'Espagne, du Maroc et d'Israël.
Le melon, fruit d'été par excellence
La France est le 3ème pays producteur de melon en Europe, avec 290 000 tonnes. Elle se classe derrière l'Espagne qui produit 1 million de tonnes et l'Italie qui en produit 580 000.
La production du melon charentais
En France, 3 grandes régions produisent des melons charentais :
COMPARER : Production mondiale de melons
La récolte de melons de 2011
. L'Hérault est le 1er département producteur mais le 3ème en surface.
| Production de melons en France | Récolte 2011 (en tonnes) | Part production/ France (%) |
| Poitou-Charentes | 64 049 | 23.7 |
| Midi-Pyrénées | 46 711 | 17.3 |
| Languedoc-Roussillon | 55 040 | 20.4 |
| PACA | 54 537 | 20.2 |
chiffres Agreste
En France, la production et la consommation sont centrées sur les variétés de melon de type Charentais. Outre leurs qualités organoleptiques appréciées, ces melons évoluent très rapidement,et ont une durée de vie après récolte. fort courte.
« C’est ce qui explique en grande partie le fait que l’origine France soit la plus chère de toutes celles entrant dans l’approvisionnement de l’UE (prix au stade d’importation de 1,36 € contre 0,75 €/kg en moyenne entre 2006 et 2009 toutes origines confondues) et que ses principaux clients soient ses proches voisins, la Belgique et la Suisse », souligne Mathieu Serrurier.
La production française (3e au niveau européen) se situe autour de 290 000 t, réparties dans les trois grands bassins traditionnels. Depuis une vingtaine d’années, les entreprises ont développé une stratégie consistant à s’implanter dans des différents bassins et à l’étranger pour allonger leurs calendriers de production. Les grandes migrations ont d’abord eu lieu vers l’Espagne puis au Maroc et maintenant au Sénégal, en Tunisie, ou aux Antilles.
« Tout cela fait que certains opérateurs français travaillant en Espagne pourraient être amenés à s’interroger sur le maintien d’une origine potentiellement prise en étau entre la fin de campagne marocaine et l’arrivée de l’origine Sud-Est », conclut Mathieu Serrurier.
(Source : CTIFL)
Voir aussi : Production mondiale de tomates
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