Chaque année, le nombre de nouveaux cancers de la peau se situe entre 80 000 et 100 000 cas en France, soit 246 personnes atteintes chaque jour (compteur). Les femmes demeurent plus touchées par cette forme de cancer de la peau que les hommes.
Nouveaux cas de cancers de la peau en France
Combien de nouveaux cas de cancers de la peau en France
80 000 - 100 000 nouveaux cas
de cancers de la peau chaque année en France
Entre 80.000 et 100.000 cancers de la peau sont signalés chaque année dans l'Hexagone, d'après des données présentées par l'Institut national du cancer (INCa). Parmi ceux-ci, 7500 environ sont des mélanomes, la forme des cancers de la peau la plus dangereuse. Les cancers de la peau représentent un quart de tous les cancers. L'incidence de cette forme de cancer de la peau a ainsi plus que triplé entre 1980 et 2005.
Bronzer n’est pas sans danger. L’exposition solaire est le facteur de risque le plus important de développement des cancers de la peau.
Les femmes demeurent plus touchées par cette forme de cancer de la peau que leurs homologues masculins (5.100 cas contre 4.680 cas en 2011). Le mélanome cutané se place aujourd'hui au 16e rang des décès par cancers.
L'INCa et l'Inpes estiment que la hausse du nombre de cas de cancer de la peau s'explique par un changement de comportement de la population française. Depuis 1980, les Français ont tendance à s'exposer plus souvent et plus longtemps au soleil et surtout à utiliser davantage les ultraviolets artificiels.
2010 : Selon Santé-Médecine, en 2010, près de 75 000 nouveaux cas ont été recensés en France. Selon la Ligue contre le cancer, les cancers de la peau sont parmi les plus fréquents des cancers avec près de 60 000 nouveaux cas par an en France, dont près de 7 500 mélanomes.
Si les mécanismes qui conduisent au cancer ne sont pas encore parfaitement compris, les interactions sont de mieux en mieux appréhendées.
Les cas de cancer de la peau en forte hausse depuis 1980
Près de 80 à 90 000 nouveaux cas de cancer de la peau sont diagnostiqués chaque année. L'Inca, l'Institut national du cancer, et le syndicat de dermatologues notent la progression croissante en France du nombre de cancers de la peau : 1600 personnes meurent chaque année d'un cancer de la peau.
7 000 nouveaux cas de mélanomes qui sont diagnostiqués chaque année en France. L'incidence du mélanome, forme de cancer de la peau la plus sévère, croît depuis plusieurs décennies et double tous les 10 ans depuis 1945 dans tous les pays du monde.
Des rayonnements aussi néfastes que bénéfiques
Les rayons solaires sont en partie composés d’ultraviolets (UV) classés en deux familles : les UVA et les UVB. Tous sont jugés cancérogènes par le Centre international de recherche sur le cancer. L'INCa et l'Inpes estiment que la hausse du nombre de cas de cancer de la peau s'explique par un changement de comportement de la population française. Depuis 1980, les Français ont tendance à s'exposer plus souvent et plus longtemps au soleil et surtout à utiliser davantage les ultraviolets artificiels.
Les UVA sont responsables de la coloration immédiate de la peau lors de l’exposition, ce que certains appellent « l’effet bonne mine ». Mais ils pénètrent les couches profondes de l’épiderme, et la pigmentation s’accompagne d’une modification de la structure de l’ADN qui peut conduire à des mutations génétiques et des tumeurs.
Les UVB, eux, se cantonnent aux couches supérieures de la peau et peuvent provoquer des brûlures – les fameux coups de soleil. Mais ils jouent aussi un rôle dans le vieillissement cutané et le risque de cancers.
L’exposition aux rayons solaires n’est pourtant pas à bannir. Les UVB déclenchent la synthèse de vitamine D par la peau, indispensable pour notre santé. Sans parler des effets bénéfiques d’un bain de soleil pour regonfler un moral en demi-teinte… Mais quelques minutes par jour suffisent, et certaines règles de protection ne doivent pas être oubliées. Voici ce à quoi il est bon de penser avant de se prélasser.
Les carcinomes malins cutanés
Les mélanomes malins sont des cancers cutanés plus rares (4 000 à 5 000 nouveaux cas par an en France) mais plus graves; ils peuvent guérir définitivement si le traitement est mis en œuvre très tôt. Le nombre de mélanomes, ces tumeurs très agressives, a triplé en vingt-cinq ans.
Les carcinomes cutanés représentent 90% des cancers de la peau. Ce sont les plus guérissables des cancers cutanés. Ils se développent sur la peau, à des endroits exposés au soleil.
Les carcinomes baso-cellulaires, le plus fréquent, survient la plupart du temps après 60 ans, évolue très lentement et ne produit jamais de métastases.
Le carcinome spinocellulaire : plus agressif, il représente 20 % des cancers de la peau et se développe parfois sur des lésions dites précancéreuses, les kératoses actiniques. Il peut aussi apparaître sur des cicatrices de brûlure ou des plaies chroniques. Il est plus agressif que le basocellulaire et peut s'étendre vers les ganglions ou d'autres organes.
Le mélanome
Le mélanome se développe progressivement dans la plupart des cas sur une surface de peau saine, sous la forme d'une petite tache pigmentée. Le mélanome peut se développer dans 15 à 20% des cas environ à partir d'un grain de beauté, encore appelé nævus, qui se modifie. 2/3 des mélanomes sont dus à une exposition excessive au soleil et est lié aux coups de soleil de l'enfance et aux expositions solaires intermittentes et intenses.
Les mélanomes représentent 1 % environ des cancers de la peau. La chirurgie, permet de retirer la lésion sous anesthésie locale et de guérir la plupart du temps s'il est détecté précocement. Détecté plus tardivement, le mélanome entraîne des métastases nécessitant d'autres traitements, comme la chimiothérapie, malheureusement moins efficaces.
[Sources : Syndicat des dermatologues vénéréologues (SNDV),l'Institut national du cancer (INCa), l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et le ministère de la Santé]
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