Consommation de soja en France
 

 
 
La consommation de soja en France 
4 620 000 000  kilos/an
La consommation de soja en France est d'envrion 4,62 millions de tonnes par an, soit 12.657 tonnes par jour.
 
En 2009,  la consommation française de soja, sous   toutes ses formes, était estimé à 4,7 millions de tonnes. Les importations de soja   sous toutes ses formes représentaient 4,63 millions de tonnes.
66 %
3,1  millionS  de tonnes ont été consommées en tant que tourteaux par  l’industrie de  production de viande, comptant pour 66% de la  consommation totale  française de soja. En 2009, la production française  était de 110 000  tonnes, ce qui représente théoriquement 3% de la  consommation de ce  secteur.
 
La Production de soja en France est essentiellement destinée à nourrir le bétail (90%).
 
 
La consommation de produits au soja en France
20 %
En 2015, 20 % de la production française de soja sont utilisés pour la fabrication de produits destinés à l'alimentation humaine (sources terres univia, France agrimer).
 
25 000
En 2015,  25.000 t de produits au soja ont été vendues en GMS.
 
4
4 Français sur 10 ont acheté des produits au soja en 2014, confirmant ainsi la démocratisation du marché du soja en France (baromètre Sojaxa 2014). Les produits au soja sont perçus comme des aliments naturels qui ont toute leur place dans une alimentation équilibrée et saine.
 
 
La production française de soja 
 
260 000 000 kg
En 2015, 260 000 t de graines de soja ont été récoltées en France (filière tracée).
 
> Le soja, un champion de l'alimentation mondiale
 
 
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75 000
En 2014,75 1000 ha de soja étaient cultivés en France, contre 43 000 en 2013. En 2020, la filière soja devrait représenter 150 à 200 000 ha.
75 000 ha
En 2014,75 1000 ha de soja étaient cultivés en France, contre 43 000 en 2013. En 2020, la filière soja devrait représenter 150 à 200 000 ha.
 
 
 
Que devient le soja une fois arrivé en France ? 
 
Qui achète et qui utilise le soja en France  ?  Le  marché français du soja doit sa particularité à la succession de  décisions politiques qui sont intervenues depuis l’après seconde guerre  mondiale, des accords économiques conclus entre les pays européens, et  principalement, avec les États-Unis.
 
Les importations de soja était déjà supérieure à 1 million de tonnes en  1973, puis a rapidement triplé dès le début des  années 80, pour culminer en 2003 à 4,7 millions de tonnes (arrêt de  l’utilisation des farines animales), dont 3,7 millions de tonnes de  tourteaux (résidus après extraction de l’huile) qui servent à  l’alimentation animale : porcs, volailles, bovins.
 
80 %
70 à 80% sont du soja cultivés dans le monde seraient d'origine OGM.
Importées  majoritairement d’Amérique du Sud, la France est nettement dépendante en  protéines pour l’alimentation animale. Le soja débarqué en France est entre 70%  et 80% génétiquement modifiée (OGM). Une filière sans OGM existe  pourtant, entretenue par un acteur historique de la grande distribution,  ainsi qu’une filière française à destination de l’alimentation humaine  et dont la labellisation AB est importante.
 
COMPARER  :  Production mondiale de soja
 
 
 COMPARER  : Production mondiale de maïs
 
 
 
  Une étude sur le marché du soja en France (1)
 
L’aviculture (volailles et œufs) consomme 1,25 million de tonnes de ce tourteau (selon les chiffres d’incorporation donnés par Agreste),  soit 40% de la consommation totale de tourteaux du secteur de  l’alimentation animale.  La  filière utilise peu d’alternatives au soja,  dans la mesure où d’une  part, le temps de production d’un poulet  industriel est de moins de 30  jours, et d’autres part les farines  animales étant interdites, le soja  est la plante idéale qui concentre la  plus grande teneur en protéines  (environ 40%).
 
 

 
 
 La  production de porc est ensuite la deuxième plus grande consommatrice de  tourteaux de soja. En 2009, 874 300 tonnes de tourteaux sont  consommées, soit 28% de la consommation totale de tourteaux dans  l’alimentation animale. Vient enfin la production bovine, avec 20,5%.
La  production de porc est ensuite la deuxième plus grande consommatrice de  tourteaux de soja. En 2009, 874 300 tonnes de tourteaux sont  consommées, soit 28% de la consommation totale de tourteaux dans  l’alimentation animale. Vient enfin la production bovine, avec 20,5%.
Les tourteaux de soja
 
3,7 millions de tonnes de tourteaux ont été importés en 2009, à 72,5%  du Brésil, 9,9% d’Argentine, 8,2% de Belgique et 4,2% d’Espagne.  D’après l’ensemble des sources, nous estimons à 20% le taux de soja  non-OGM, dont la filière principale est le Brésil.
 
La France a importé 637 000 tonnes de fèves de soja en 2009,  importations repartie à la hausse depuis quelques années. 67% viennent  du Brésil (mais seulement 27% en 2010), 19% des États-Unis (mais 39% en  2010), 5% du Paraguay (mais 15,7% en 2010) de la Belgique et du Canada.
 
Environ 100 000 tonnes ont été utilisées directement en alimentation  composée. 550 000 tonnes ont été triturées, dans la seule usine du  territoire, détenue par l’entreprise Cargill en Bretagne, produisant  ainsi environ 99 000 tonnes d’huile (18%) et 412 500 tonnes de tourteaux  (75%). En 2009, la France a importé 270 000 tonnes (347 000 tonnes en 2010)  d’huile de soja, brute et raffinée. La quasi totalité de l’huile est  importée par une seule entité et plus de 90% de cette huile est destinée  à la production d’agrocarburant.
 
Le soja destiné à l’alimentation humaine est marginal en France et a  la particularité d’être alimenté essentiellement par la production  française, 110 000 tonnes, garantie sans OGM, et dont 10% environ sont  issus de l’Agriculture Biologique.
 
 
La culture du soja en France 
 
| « Dans le Sud-Est, le rendement moyen du soja en 2010
 est d'environ 25 q/ha. »
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En 2010, 65 % des surfaces de soja françaises sont localisées dans le Sud-Ouest.  En 2010, la culture couvrait  32.870 ha, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2009.
 
En 2010, les trois quarts de ces hectares sont irrigués et 15 %  environ conduits en agriculture biologique. La raison principale de cet  engouement est la bonne rentabilité du soja, en particulier par rapport  au maïs, et ce dans un contexte de coût élevé de l’engrais azoté.
 
Mais c’est dans le Sud-Est que les choses bougent vraiment : « depuis  2008, on observe un regain d’intérêt pour cette culture avec une  nouvelle augmentation des surfaces de 13 % en 2010 par rapport à 2009 », souligne Gilles Beugniet (Cetiom Beziers). La hausse vient principalement d'une augmentation des surfaces de soja en dérobé, méthode qui fait du soja « une très bonne culture de couverture estivale » en raison d’une bonne productivité et du fait que la culture  constitue un bon précédent céréales.
 
Les surfaces sont ainsi passées de  900 ha en 2008, à 1.198 ha en 2009 et 1.600 ha en 2010, soit une  augmentation de 13 % sur les deux dernières campagnes.
 
« Dans le  Sud-Est, le rendement moyen du soja en 2010 s’établit à environ 25 q/ha.  Les meilleurs rendements sont observés sur le sud de la Drôme et la  région Paca, où le soja ‘dérobé’ irrigué prend une place non négligeable ». Le rendement moyen du réseau d’essais de la  zone Sud est supérieur à 43 q/ha. L’essai d’Aix obtient même un  rendement supérieur à 50 q/ha. (2)
 
 
sources : 
(1) http://consultants-naturels.fr/service/etude-de-filiere-le-soja-en-france/
(2) terre-net
 
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Statistiques de l'Agriculture et alimentation