Il se vend environ une paire de lunettes de vue toutes les 2 secondes en France (compteur), soit 13 millions par an, ce qui représentait en 2016, un marché de 6,6 milliards € pour tout le secteur optique et dans environ 12 480 magasins opticiens et sur internet.
13 000 000
En 2016, 13 millions de paires de lunettes de vue ont été vendues en France ainsi que 5,6 millions de paires de lunettes de soleil, soit un total de 18,6 millions de paires de lunettes.
En France il se vend plus de 35 600 paires de lunettes de vue par jour, l’équivalent 0,41 paire chaque seconde (compteur).
6 600 000 000
Avec un chiffre d’affaires de 6,6 milliards d’euros en 2016, le secteur de la lunetterie se porte bien avec une activité stable par rapport à 2015. La croissance se fait par les ventes de verres correcteurs progressifs ou unifocaux alors que le chiffre d’affaires des lunettes de soleil et des lentilles de contact continue à reculer.
En 2011, le marché de l’optique et des lunettes en France représentait 5,1 milliards d’euros.
297
Le prix moyen de paires de lunettes à foyer unique à verres unis focaux est de 297 €.
597
Le prix moyen d’une paire de lunettes à verres progressifs est de 597 € en France en 2016.
340
Selon une étude GFK 2016, le prix moyen des verres progressifs en France est de 340 € contre 438 € en moyenne en Europe. Le prix moyen des montures (108 €) est légèrement supérieur au prix moyen européen (93 €).
60,9 %
60,9 % du chiffre d’affaires des opticiens proviennent de la vente des verres unifocaux ou progressifs (4,4 % de + qu’en 2015) contre 25,3 % des montures optiques, 7,5 % des lunettes solaires et 5,3 % des lentilles de contact.
6 %
En moyenne, en France la marge nette d’un opticien est de 6 % en 2016.
162
Selon le groupement des Opticiens de santé, un opticien consacre en moyenne 162 minutes pour conseiller son client.
12 480
En 2016 le nombre d’opticiens a légèrement cru en France et s’établit à 12 480 magasins.
25 000 000
Environ 25 millions de Français présentent des troubles de la vision mais seule 92 % d’entre eux sont équipés d’une paire de lunettes ou de lentilles.
88 €
Chaque Français dépense 88 euros par an pour ses lunettes , 54 pour un Allemand , 36 pour un Italien (2013)
Selon le rapport 2013 de la cour des comptes est tombé, la dépense moyenne pour les lunettes en France est 2 fois supérieure à la moyenne des quatre grands d'Europe (Royaume-uni , Espagne , Italie et Allemagne).
Essilor représente 66% du marché français
Les opticiens : 11422 points de vente (par comparaison, il y a 22000 pharmacies et 33000 boulangeries) .
Selon l'UFC que choisir (étude publiée le 23 avril 2013), un opticien, réalise une marge brute de 275 euros par paire de lunettes, soit 70 % du prix de vente.
La lunette en France = un chiffre d'affaires d'environ 6,4 milliards en 2013, sur lesquels la sécurité sociale remboursait 200 millions . Les assurances et mutuelles complémentaires santé prennaient en charge 3,7 milliards.
Les ventes de montures de lunettes
Sur l'ensemble des montures vendues en 2009, 37 % sont des modèles féminins, 25 % masculins, 23,8 % unisexes.
Les montures pour enfants égalent presque 10 % de la globalité. En termes de prix, 55 % des montures optiques vendues en 2009 coûtaient moins de 100 euros, 33,9 % se situaient entre 100 et 180 euros, et 11 % à plus de 180 euros.
En 2009, chaque Français a consacré 81 € à ses dépenses optiques. Il s'agit là du plus fort taux européen, devant les Allemands (68 euros), les Anglais (66 euros), les Italiens (56 euros) et les Espagnols (45 euros).
Les montures optiques ont représenté 25 % du chiffre d'affaires global du secteur. Le prix moyen d'une monture optique s'élevait à 135 euros (hors deuxième paire offerte), auquel il faut ajouter le prix des verres. Comptez en moyenne 143 euros pour des verres classiques et 433 euros pour des verres progressifs.
Cela correspond à un prix moyen de 278 € pour un équipement unifocal (lunettes et verres) et 568 € pour des lunettes progressives. Pour ce prix, les clients repartent bien souvent avec une seconde paire offerte : 83 % des opticiens proposent aujourd'hui une deuxième paire offerte ou à un euro.
Avec le vieillissement de la population en France, le marché de l'optique se porte bien. D'après les dernières estimations disponibles de l'institut GfK, le chiffre d'affaires du secteur a progressé de 3,5 % en 2004 pour atteindre un montant de 3,5 milliards d'euros. Contrairement aux pharmaciens qui restent majoritairement indépendants, les opticiens ont précocement opté pour le regroupement, que ce soit au niveau des achats ou sur le plan marketing.
Vieillissement de la population, meilleur dépistage des problèmes de vue : plus de 6 Français sur 10 sont déjà équipés de verres correcteurs. Un demi-million de nouveaux porteurs de lunettes arrive chaque année
Dès la fin des années 60, les premières enseignes apparaissent : Krys, Optic 2000, Atol suivent le chemin déjà tracé par Lissac dans les années 30. La tendance s'est ensuite prolongée, entraînant une chute du nombre d'opticiens indépendants. La situation semble aujourd'hui stabilisée, avec une part de marché des opticiens indépendants qui stagne autour de 20 %.
Le nombre de personnes ayant besoin d'une correction visuelle ne cesse de croître, notamment pour le traitement de la presbytie. Autant dire un potentiel commercial et financier immense.
Ce fort enjeu économique a attiré de grands groupes financiers dont évidemment le métier de base n'est pas l'optique. C'est le cas du groupe de distribution GPS, avec les enseignes Grand Optical et Général d'Optique, qui gère également les magasins Photoservices.
En 2010, le marché de l’optique a connu un léger ralentissement alors qu’il se portait assez bien. C’est un secteur où la marge est encore très importante (jusqu’à 60 %) par rapport à d’autres secteur où le marché est plus mûr. Le nombre d’ouverture de magasins est en constante augmentation ainsi que les sites web d’optique , le marché de l’optique est en plein bouleversement .
Distribution de la lunetterie
- Les magasins sous enseigne : franchisés, succursaliste (Grand Optical, Optical Center, Alain Afflelou), coopératives (Optic 2000, Krys, Visual, Atol) représente 46,8%
- Les magasins indépendants : 47,4%
- Les centres d’optique mutualistes : affiliés à la Mutualité française représente 5,8% mais 9,5%
Circuit court et long suivant les marques, groupe ou indépendant selon les cas.
Conclusion : le marché optique est de type oligopolistique sur le secteur de la fabrication car peu de producteurs cependant sur le marché des distributeurs il y a une forte concurrence
«L'assurance-maladie estime qu'une grande partie de notre activité peut être transférée aux opticiens», note l'un d'entre eux.
Aujourd'hui, cette profession réalise 30 millions d'actes annuels dont 7 millions pour des baisses d'acuité visuelle. Pour seulement 2,5 millions d'entre eux, un simple changement de verres aurait suffi. Et comme il existe des opticiens peu scrupuleux qui n'hésitent pas à enfreindre la loi en vendant des lunettes sans ordonnance, certains patients estiment pouvoir éviter la visite chez le médecin pour obtenir une paire de lunettes. Sans penser qu'ils passent peut-être à côté d'une pathologie de l'œil.
Les ophtalmologistes reprochent également à certains opticiens de vendre des verres qui ne correspondent pas à la qualité avancée, qu'il s'agisse de contrefaçons ou de verres de mauvaise qualité. Ces pratiques ne sont pas sans conséquences, elles peuvent provoquer des maux de tête, des vertiges ou un inconfort visuel. «Avant, nous faisions confiance aux opticiens, mais c'est de moins en moins vrai. La situation se dégrade», confie Jean-Bernard Rottier, le président du Syndicat des ophtalmologistes. «Parfois on n'arrive pas à mesurer la puissance de certains verres. Dans ces cas-là, on comprend vite que leur origine est douteuse.»
Quand un client se rend chez un opticien avec son ordonnance pour se faire faire des lunettes, il doit ressortir du magasin avec un devis détaillé - tout comme il devra d'ailleurs avoir une facture détaillée -, ce qui est rarement le cas. La Direction régionale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) exige que ce devis comporte des renseignements concernant le nom du distributeur des verres, le modèle ainsi que les références commerciales, les options (antireflet par exemple) que ce soit pour l'offre de base, c'est-à-dire la moins chère, comme pour l'offre dite «personnalisée».
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