Le nombre d'étudiants dans le monde
Combien d'étudiants dans le monde ?
L'éducation est un enjeu social et ... économique majeur
Durant ces vingt dernières années, l’une des principales caractéristiques du développement économique est sa dépendance de plus en plus forte à l’égard de la production et de l’utilisation de nouvelles connaissances.
Une telle évolution entraîne une croissance continue des besoins en étudiants de haut niveau et en chercheurs avec, dans certains cas, des situations de pénurie. Une économie fortement animée par l’innovation comme celle des États-Unis ne peut plus se passer de l’apport des étudiants étrangers, vivier potentiel de chercheurs et d’ingénieurs.
Dans les pays de l’OCDE, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur s’élève à environ 2 millions en 2003, soit un doublement en vingt ans. À l’horizon 2025, ce chiffre devrait être multiplié par 5. Il y a donc une réalité globale de la mobilité étudiante pour l’enseignement supérieur et la recherche, avec des phénomènes de concurrence entre établissements voire entre pays.
De nombreux États, soucieux de conserver leur compétitivité, ont d’ailleurs mis en place des dispositifs visant à attirer et à conserver un « réservoir » d’étudiants en particulier dans les domaines scientifique et technique. (source : ladocumentationfrancaise.fr/)
Deux chiffres résument bien la situation actuelle : 88% des étudiants étrangers dans le monde s’inscrivent dans un établissement d’enseignement supérieur des pays de l’OCDE, et 70% des étudiants étrangers sont originaires des pays du Sud (non OCDE). Au niveau mondial, au cours des quatre dernières décennies, le nombre de jeunes effectuant des études supérieures (universitaires et non universitaires) dans un pays étranger a été multiplié par 14 : 108000 en 1950, 240000 en 1960, 500000 en 1970, près d’un million en 1985, 1,3 million en 1993 et 1,6 million en 20002.
Le rythme de croissance annuel du nombre des étudiants étrangers s’élève à 7% pour l’ensemble de la période (1960-2001) et à 3% pour la période 1985-2001. Selon l’UNESCO, au niveau mondial, les étudiants étrangers représentent un peu moins de 2%
Les étudiants en France
Les effectifs vont drastiquement chuter dans l'enseignement supérieur au cours des dix prochaines années, selon un scénario prévisionnel du ministère en charge de ce secteur. L'étude publiée en pleine trêve de Noël évoque un recul de presque 7 % en 2017. L'université sera, de toutes les voies du supérieur, la plus touchée avec - 15 % d'étudiants.
Le reflux est amorcé depuis deux ans déjà. En 2007, quelque 2,28 millions d'étudiants se sont inscrits dans le supérieur. Et la chute va se poursuivre, portée autant par la démographie que par un désintérêt pour l'université.
Le nombre de bacheliers va ainsi décroître jusqu'en 2012. Interviendra ensuite une reprise progressive, mais elle ne suffira pas à retrouver le niveau de 2007. À ce creux démographique, s'ajoutent de nouvelles stratégies qui éloignent de l'université. Un nombre croissant de bacheliers généraux et technologiques préfèrent arrêter leurs études, ou se diriger vers d'autres formations en France ou à l'étranger, souligne la note.
Les inscriptions en première année de faculté ont d'ailleurs fortement reculé en 2007 (- 6 %). En 2008, la baisse va se poursuivre, notamment en sciences économiques et AES où le nombre de nouveaux étudiants baisserait de 3,6 %. Le mouvement se répète en première année de lettres, de sciences humaines et sociales et de langues (- 2,5 %), tout comme en sciences. (Article du Figaro)
Recrutement élargi en prépa
Les effectifs vont diminuer dans chacun des cursus L (licence), M (master) et D (doctorat), par effet de «vague». Au total, le nombre d'étudiants inscrits à l'université dans les disciplines générales hors santé serait en baisse de 22,1 % sur dix ans. Seule la discipline santé profite de la hausse des bacheliers scientifiques, d'autant que le numerus clausus devrait croître pour compenser le départ en retraite de nombreux médecins. Le droit reste également une filière convoitée. Comme si les bacheliers avaient finalement intégré dès 18 ans les perspectives de débouchés. «Pourquoi étudier cinq ans pour obtenir un diplôme qui ne se monnaye pas ? L'université est une illusion», tranche Elsa Tonon, en terminale à Paris. Si la faculté est particulièrement boudée, d'autres filières de l'enseignement supérieur ne sont pas épargnées. On noterait sur la période, une baisse de 1,1 % dans les IUT et de 3,3 % en STS (ex-BTS).
Seules les prépas aux grandes écoles devraient élargir leur recrutement (+4,9 %). Tout comme les écoles de management. En 2007-2008, 90 800 étudiants y suivent une formation soit une hausse de 9 % par rapport à 2006-2007. Cette augmentation se confirme d'année en année depuis 2000, même si les écoles de management restent une voie étroite des études supérieures. Elles n'accueillent que 4,3 % des effectifs globaux. Mais à mesure que les écoles se multiplient, le recrutement se diversifie. La part des étudiants étrangers progresse et s'établit à 13,2 %. Certaines recrues arrivent également de l'université et un nombre croissant s'inscrit directement après le bac (23,1 %). Censées offrir des perspectives de travail immédiates, les 207 écoles de commerce ne se valent pourtant pas, loin de là. Seulement trois sur cinq proposent aujourd'hui un diplôme reconnu par l'État.
En 2005, l'ensemble des crédits du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche s'élève à 65,96 milliards d'euros, soit 56,60 milliards pour l'enseignement scolaire et 9,36 milliards pour l'enseignement supérieur.
Les étudiants étrangers en France
En 2007, la France accueillait 260 596 étudiants étrangers, ce qui la place parmi les cinq premiers pays de l’OCDE en nombre d’étudiants accueillis. Le Sénégal se place aussi au premier rang des pays d’Afrique subsaharienne pour le nombre d’étudiants accueillis en France, et le cinquième au monde derrière la Chine, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie
La France, avec 20 673 étudiants « Erasmus » pour l’année 2006, est également l’un des tout premiers pays d’accueil des étudiants européens dans le cadre de ce programme.
Pour 2007, le taux d’étudiants étrangers s’établit en moyenne à 11,7 % des étudiants à l’université. Cette proportion est de plus en plus élevée à mesure que l’on s’élève dans le niveau d’études.
L'alphabétisation, un enjeu majeur en termes d'éducation et de compréhension du monde
L'UNESCO, qui a décrété la période 2003/2012, "Décennie des Nations Unies pour l'alphabétisation", célèbre chaque année le 8 septembre, la Journée mondiale de l'alphabetisation.
L'occasion de rappeler à chacun et notamment aux citoyens des pays dits "riches" que l'éducation n'est pas accessible à tous et que le fait de pouvoir lire et écrire n'est pas inné. Dans le monde, près de 800 millions d'individus adultes ne savent lire et écrire, chiffre auquel s'ajoute les 67 millions d'enfants n'étant pas scolarisés.
Pourtant, l'éducation joue un rôle primordial dans le monde. L'accès au savoir permet de comprendre, d'interagir avec le monde alors que les personnes analphabetes se retrouvent enfermées dans une sorte d'isolement social, à la merci de ceux qui "savent".
Aujourd'hui, l'alphabetisation et la santé mondiale sont intiment liés. A quoi sert-il d'effectuer des campagnes de prévention contre le Sida si les personnes concernées ne savent lire le message.
Etudes, éducation, et monde responsable vont de paire. Chaque jour, l'Unesco travaille à l'alphabetisation du monde.
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