Chiffre d'affaires de la collecte et du traitement
des déchets non dangereux en France
La collecte des déchets en France
Le secteur du traitement des déchets est en croissance et emploi plus de 23 000 personnes en France et représentait 5,3 milliards € en 2007.
Avec 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2007, le marché des services des déchets dangereux affiche une croissance de plus de 4%.
Globalement, l’organisation de la collecte dépend des capacités financières de la commune et du territoire concerné (rural ou urbain, habitat individuel ou collectif…).
Les collectes sélectives en porte-à-porte sont les plus onéreuses.
La fréquence de collecte des déchets en France : 38% de la population sont collectés 1 fois par semaine, 34% deux fois par semaine, 19% trois fois par semaine, 8% plus de trois fois par semaine et moins de 1% moins le sont une fois par semaine.
Alors qu’au niveau national le ratio de collecte d’ordures ménagères résiduelles s’élève à 327 kg/habitants, ce chiffre fluctue de moins de 300 kg/hab à plus de 400 kg/hab
Le traitement des déchets en France
Comme l'explique le rapport annuel Cyclope, avant la crise, les principaux pays développés parvenaient tant bien que mal à ralentir la croissance de leurs déchets. En France, on commence à constater un découplage» entre les déchets municipaux collectés et les principaux indicateurs économiques : grâce aux changements progressifs dans les modes de consommation, les emballages ménagers ont tendance à reculer légèrement.,
Le recyclage des déchets
Le taux de recyclage des déchets s'élève à 60 % en 2008, tous déchets confondus. Le tiers des déchets est acheminé en centres de stockage, le reste est incinéré avec ou sans récupération d'énergie. Au sein des déchets non dangereux et non minéraux, les déchets ménagers et assimilés ont un taux de recyclage plus faible (34 %), néanmoins proche des objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement. Le taux de recyclage des emballages, tous secteurs confondus, est en progression continue ; il atteint 86 % pour les papiers-cartons et 25 % pour les déchets plastiques. Globalement, 60 % des déchets sont recyclés. Le taux de recyclage des déchets minéraux est légèrement plus élevé et concerne près des deux tiers des déchets produits.
Les déchets non minéraux non dangereux ont un taux de recyclage plus faible de l'ordre de 43 % des quantités traitées ; cependant 15 % sont incinérées avec récupération d'énergie, portant le taux de valorisation global à près de 60 %. Ils regroupent des déchets de natures très différentes, déchets industriels non dangereux, déchets issus des activités de services (commerces et artisanat, administrations) ainsi que les déchets produits par les ménages. Le taux de recyclage des déchets ménagers et assimilés est de 34 %. Ceux-ci constituent plus du tiers des déchets non dangereux et comportent une part importante liée à la collecte sélective des déchets ménagers, notamment des déchets d'emballages.
D'autres filières de recyclage se développent selon le principe que le producteur ou le vendeur d'un produit est responsable de son élimination. Les filières réglementées par décret les plus importantes sont les huiles usées, les piles et accumulateurs, les pneus usagés, les véhicules hors d'usage, les déchets électriques et électroniques et les emballages. En 2008, ces filières ont capté plus de 12 millions de tonnes de déchets à recycler, dont plus des deux tiers provenant d'emballages des ménages.
S'agissant des déchets d'emballages, les déchets de papier-carton sont ceux dont la part recyclée est la plus importante (86 %). Toutes provenances confondues, le taux de recyclage du verre est élevé (68 %). Il avoisine les 100 % pour le verre provenant de la collecte séparative des ménages, principalement par apports volontaires en conteneurs. (source : Insee)
En 2007, la mise en décharge restait le mode principal d'élimination des déchets et concerne 37% du total en 2006, contre 43% en 2000. La part du compostage, de la méthanisation et du recyclage est passée de 25% en 2000 à 29% en 2006. L'incinération avec récupération d'énergie a progressé et représente 33% du total en 2006, contre 28% en 2000. La part de l'incinération sans récupération d'énergie est de 1,6% en 2006, contre 4,4% en 2000. (source : IFEN)
href="http://www.consoglobe.com/incinerations-dechets-pres-de-chez-vous-cg"> Les incinérations de déchets près de chez vous...
Déchets : un trio de lingettes dans nos poubelles
C'est la conclusion que l'on peut tirer du rapport 2009 de l'Ademe sur nos ordures.et déchets.
A la demande du Ministere de l'ecologie, de l'energie, du developpement durable et de l'amenagement du territoire, l'ADEME a procede a une deuxieme enquete sur la composition des dechets menagers et ceux provenant des activites economiques.
Les resultats de la premiere etude realisee en 1993 n'ont que peu evolué à l'exception de l'augmentation des textiles sanitaires (couches, lingettes, mouchoirs en papier...).
En effet, il y a un accroissement de ces produits dans nos poubelles depuis 15 ans. En moyenne, cela represente 34 kg par habitant et par an sur les 391 kg que nous creons.
Ce contrecoup parait logique depuis l'arrivee des lingettes et la mode de celles-ci pour des usages varies allant du menage aux soins de beaute. Leur emploi augmente les frais et multiplie les d?chets, alors que les nettoyants classiques engendrent moins d'ordures.
Une autre difference est la baisse des empaquetages dans nos ordures. Les dechets d'un habitant moyen etaient composes de 39% d'emballages en 1993 alors que 15 ans plus tard, seul 32% les constituent.
Une consequence directe du changement de comportement de la plupart de la population face au tri.
COMPARER :
Le dossier Recyclage
Statistiques déchets, statistiques recyclage et DEEE
Toutes les statistiques mondiales sur les déchets et le recyclage des déchets