Mortalité et taux de mortalité en France
Combien de décès en France ?
606.000 décès en France en 2017 contre 594.000 en 2015
La mortalité en France en 2017
Combien de décès en France en 2017 ?
606 000
En 2017, 606 000 personnes sont décédées en France, soit une hausse de 14 % en 10 ans. Cela représente le nombre le plus élevé de morts depuis la fin de la seconde guerre mondiale. (INSEE)
25 %
En 2017, un quart des personnes décédées en France avait plus de 90 ans ; la moitié avait plus de 83 ans.
Quel est l’âge moyen au moment du décès en France ?
79 ans
En moyenne, en 2017 en France l’âge du décès a été de 79 ans, soit 4 ans de plus qu'en 1997 et 11 ans de plus qu’en 1967.
La mortalité des bébés en France en 2017
2400
En 2017, 2400 bébés de moins de 1 an sont décédés en France, contre 14 900 décès en 1967.
Combien de personnes meurent en France ?
Plus de 600 000 personnes meurent chaque année en France.
La mortalité en France en 2016
La mortalité française : en 2016, 587.000 personnes sont décédées en France. Le nombre de décès diminue de 1% par rapport à l'année précédente, ce qui représente 7.000 décès en moins.
- Le solde naturel est donc positif de 198.000 personnes, mais ce chiffre est le plus bas enregistré depuis 1976, juste après la fin du baby-boom.
La mortalité en France en 2015
La mortalité française : en 2015, 594.000 personnes sont décédées en France. Le nombre de décès augmente de 6,1 % par rapport à l'année précédente.
2015, une année record pour les décès
Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis l'après-guerre. Cela s'explique par les conséquences du vieillissement des baby-boomers. Un pic de décès hivernal, du notamment à une épidémie de grippe, et plusieurs épisodes de canicule expliquent également cette hausse des décès.
L’espérance de vie
79 et 85,1 années de vie
En 2015, l'espérance de vie pour les hommes atteint 79 ans et celle des femmes un peu plus de 85 ans (source : Centre d'Observation de la Société)
L'espérance de vie des hommes tend à rattraper celle des femmes : en 1992, l'écart était de 8 ans et 3 mois, contre 6 ans en 2015. L'année 2015 marque également pour la première fois depuis 1969 une baisse de l'espérance de vie. Toutefois elle reste globalement à la hausse depuis plusieurs décennies.
Au cours des 60 dernières années, on a gagné en moyenne 14 ans d'espérance de vie. Cette hausse est surtout liée aux progrès réalisés, notamment en matière de lutte contre les maladies cardio-vasculaires au-delà de l'âge de 65 ans, mais également à une diminution de la mortalité des hommes à l'âge adulte.
Le vieillissement de la structure par âge de la population en France métropolitaine est plus accentué que celui des DOM, mais ces départements devraient connaître à l’avenir un vieillissement accéléré de leur population.
20.669
La France compte déjà 20.669 centenaires, en 2016 (source : INED) dont près de 9 sur 10 sont des femmes. Les prochaines années verront augmenter rapidement la part des personnes âgées de 60 ans et plus, et la part des centenaires dans la population devrait prendre de l’ampleur à l’horizon 2050.
> 100 000 m3 d'arbres sont abattus chaque annee en France pour mettre en bière 590 000 morts.
Taux de mortalité : des progrès constants
Les progrès en matière de mortalité continuent ; les gains les plus importants se situent après l’âge de 65 ans et concernent notamment les maladies cardiovasculaires. La mortalité par cancer a reculé, mais reste la principale cause de décès à l’heure actuelle. La mortalité due aux troubles mentaux et aux maladies du système nerveux augmente de manière non négligeable, du fait de l’augmentation des personnes âgées développant des maladies dégénératives; mais l’enregistrement statistique de ce type de maladie est assez récent, ce qui peut expliquer également l’accroissement notable de cette cause de décès.
La mortalité dans les DOM est supérieure à la mortalité en métropole. Les différences les plus notables se situent avant l’âge de 1 an : la mortalité infantile (bon indicateur de l’état sanitaire d’un territoire) y est plus de deux fois supérieure : 3,7 décès pour 1 000 naissances en métropole et 8,6‰ dans les DOM ; le taux est très différent d’un département à l’autre, dépassant dix décès pour mille naissances en Guyane. Cette différence de mortalité infantile a cependant peu d’impact sur l’espérance de vie à la naissance qui est très proche de celle de la métropole. (source : INED)
COMPARER : la mortalité dans le monde
46 % des Français pensent qu'ils y a quelque chose après la mort. 27 % évoquent la réincarnation comme possibilité crédible mais seuls 27 % aimeraient être immortels (sondage Sofres 2010)
Décès et mortalité
Les causes de mortalité en France
Les cancers, première cause de mortalité en France
Le cancer, nouveau fléau moderne, se trouve en tête des causes de mortalité avec 160 769 décès et un pourcentage de 29,6 %. Différents types de cancers sont en cause, à savoir le cancer des poumons lié au tabagisme, le cancer colorectal, le cancer du sein et les cancers de sang qui cueillent chaque année des milliers de vies.
Nouveaux cas de cancers du sein en France
Nouveaux cas de cancers de la prostate en France
Décès dus au cancer colorectal en France
Les accidents, troisième cause de mortalité en France
Les accidents et surtout les accidents de la route ( et les décès par accidents domestiques) sont la troisième cause de mortalité en France. Ils ont considérablement régressé ces dernières années grâce à tous les efforts fournis par les autorités publiques et les associations en matière de contrôles et de prévention.
Les maladies cardiovasculaires et les infarctus ont marqué un important progrès après avoir été un vrai cauchemar en France, causant des milliers de morts chaque année. Elles sont en baisse notoire depuis 2000, mais elles occupent toujours une position importante dans la pyramide des causes de mortalité en France, avec une participation qui s’élève à 27,5 % et un total de 149 541 cas.
Nombre d'accidents de travail en France
Les décès par tranche d'âge en France
Taux de mortalité par âge
Le risque de mortalité est très faible pendant l'enfance, puis augmente exponentiellement à partir de l'âge de 30 ans ; à tout âge le risque est plus faible pour les femmes.
À tous les âges, les hommes ont un risque de décéder plus élevé que les femmes. La surmortalité des hommes est maximale vers 20 ans : le risque est alors trois fois plus élevé pour les hommes que pour les femmes du même âge.
De la naissance au premier anniversaire, le risque de décéder est aujourd'hui très faible, de l'ordre de 40 pour 10 000, et les décès avant 1 an sont concentrés juste après la naissance. Le risque annuel est minimal pour les enfants : entre 5 et 10 ans, un enfant sur 10 000 décède chaque année. Le risque augmente fortement à l'adolescence, jusqu'à atteindre, à 18 ans, 3 pour 10 000 chez les filles et 8 pour 10 000 chez les garçons.
Ensuite, le risque est stable ou augmente très peu jusqu'à l'âge de 30 ans : respectivement 4 et 11 pour 10 000 chez les femmes et les hommes. Puis les taux augmentent de manière exponentielle avec l'âge, de 8 pour 100 par an environ, soit un doublement tous les neuf ans. À partir de 90 ans, les taux sont mal estimés en raison des erreurs de déclaration de leur âge au recensement par les habitants très âgés.
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