Statistiques mondiales écologiques en temps réel*

Les vols en magasins ou la démarque inconnue

On appelle aussi le vol "démarque inconnue".
Les articles les plus volés sont les produits onéreux ou de marques (lames de rasoir, parfums, crèmes, GPS, jeux vidéo)... (D'après une étude du Centre for Retail Research)

Le vol coûte de plus en plus cher au client, qui paye à la fois le prix des articles dérobés et l'équipement de sécurité des magasins.

Le premier baromètre mondial du vol en magasin,  préparé par le centre de recherche de la distribution et publié par Checkpoint Systems, une société spécialisée dans la sécurité donnait les résultas suivants :

Entre juin 2006 et juillet 2007, le vol a représenté 67,312 milliards d'euros de pertes pour les 32 pays étudiés (USA, Canada, 5 pays d'Asie et 25 pays européens). Soit 1,36% du chiffre d'affaires des commerçants.

Avec 4,312 milliards d'euros de manque à gagner, la France est particulièrement touchée, car son modèle de distribution (le supermarché) est basé sur le libre-service. 

Moins fréquents que le vol à l'étalage, les vols attribués au personnel malhonnête coûteraient tout de même 8,39 milliards d'euros par an en Europe aux commerçants, soit 28,6% du montant total des vols. Ce vos sont commis par un très petit nombre d'employés, mais qui réalisent la plupart du temps des délits importants.

Le vol n'est pas marginal : il a coûté en 2007, 193,56 euros en moyenne par ménage et par an, ou 67 euros par habitant pour les 32 pays étudiés. En France, ce chiffre atteint 204,66 euros par ménage.

Un coût supporté par les clients, les actionnaires et le personnel, car il provoque l'augmentation des prix, la baisse des bénéfices et la diminution des primes et salaires.

En Europe, les chiffres sont un peu meilleurs avec un coût de 61,95 euros par an et par habitant en 2007

Le "vol à l'étalage" représente la moitié des vols. 70% à 80% des vols à l'étalage sont commis par des voleurs occasionnels sans qu'on puisse identifier un portrait robot type du voleur.

Le vol "de biens alimentaires" ou de nécessité est très faible (2% du total).